Pis avec ma sciatique qui... hum... oui, bon. |
Ça peut être aussi du jeu de rôles...
Graouuuu! |
Non, pas celui-là, celui-ci :
"–Et là, le troll, il t'attrape, il te retourne et... –J'esquive! –Ok, fais ton jet... –Échec critique... Ouch! –Ouaip. Comme tu dis." |
"–La Macarena? Non attends attends... euh... La Fistinière!!!" |
Du coup, cette année nous n'avons pas dérogé à la règle, et nous nous sommes donc couché à des heures indues (au moins, pfffou, des minuit, minuit trente... bon ok, 3h du mat'. Mais on l'a payé cher le lendemain, rapport aux gnomes qui eux... enfin vous connaissez la chanson hein.) après avoir joué à différents jeux de sociétés. Dont un Time's up d'ailleurs, sur lequel je ne m'étendrai pas...
"–Non mais non! Comment je suis censé mimer "La 7ième compagnie au clair de lune"??? Hein? Sans déconner..." |
Bioviva : le jeu
Ceussezécelles d'entre vous qui me suivent sur Facebouc® ont peut être vu passer occasionnellement sur ma page des partages de la société d'édition de jeux Bioviva® (jeux concours, annonces, etc...). Ils m'avaient contacté il y a quelques temps de cela, en me demandant gentiment de leur faire un peu de réclame pour leurs jeux concours. Comme j'aimais bien le crédo de cette entreprise montpelliéraine qui propose des jeux éthiques, écologiQUEs (fabriqués en matériaux recyclés) et écologiSTEs (des jeux intelligents promouvant la défense de la nature, des animaux et des actions écologiques) tout en étant ludiques, j'ai accepté de faire circuler quelques notifications. Mais je n'avais jamais eu l'occasion de tester vraiment un de leurs jeux. Cette lacune est à présent comblée, puisque l'un de nos invités du réveillon du nouvel an avait amené : Bioviva - le jeu.
►Cékoidon ?
Bioviva - le jeu, grosso modo, c'est une sorte de Trivial Pursuit, mais en moins trivial, et en moins Pursuit. Le plateau de jeu représente une carte du monde avec un quadrillage et des zones géographiques colorées : chaque couleur représentant un type de climat/végétation (il y en a une douzaine au total). Le but est de collecter 12 pastilles colorées pour former un "soleil". Mais pour cela chaque joueur tire une carte avec ses objectifs de couleurs : tout le monde n'a pas les mêmes.
►Komancétikonjou ?
On peut jouer de 2 à 6. A chaque tour, on déplace son pion (parmi 6 pions de couleur, en bois) sur le plateau de jeu en lançant un dé, et en bougeant son pion du nombre de cases indiquées par le dé (verticalement, horizontalement, diagonalement mais sans changer de direction durant un même tour). Le but est de se positionner sur une case comportant au moins l'une des couleurs se trouvant dans ses objectifs.
Ensuite à chaque tour, l'un des joueurs (ça tourne) se prend pour
"–Un indice ne s'affiche pas en bas de votre champ de vision... top chrono! Je suis un animal bizarre qui semble être le fruit d'un improbable croisement entre un canard et un mammifère, je suis, je suis?... –L'ornithorynque! –Lana Del Rey! –Je dis oui! Oui! Oui! Lana Del Rey! Bonne réponse!" |
Les bonnes réponses remportent autant de jetons de couleurs, selon les couleurs présentes sur la case occupée par le pion) que la carte "événement" du tour en indique : ça peut être un , deux, ou trois, mais parfois, ça fait aussi perdre des jetons (ce qui te les fout un peu du coup... surtout si tu es le seul à avoir bien répondu flutain de mordel de berde!!!!).
►Bonmécétimaran ?
Bin oui, c'est plutôt sympa. Le système du QCM fait que tout le monde a ses chances, d'autant que vous bénéficiez souvent des réponses faites par les autres joueurs, sauf quand vous répondez en premier. En outre, la difficulté de tomber sur certaines couleurs, ou les aléas des cartes événement font que rien n'est joué jusqu'à la fin : un handicap important peut se remonter très vite, et un avantage net peut se perdre tout aussi vite.
Les plus
- le jeu est écolo : entièrement fabriqué en matières recyclées (et recyclables : pas de plastique, que du bois et du carton).
- c'est ludique et simple à prendre en mains
- c'est pas réservé aux adultes (bon, nos gnomes sont quand même un peu trop jeunes hein... comptez 8 - 10 ans...).
- c'est instructif
- ces flutains de jetons colorés en carton sont super chiants à ranger dans la boite!
- le jeu est sympa, mais n'a rien d'extraordinairement original non plus : c'est un classique de questions-réponses.
Bilan
Je recommande : ne serait-ce que pour le crédo défendu. Après ça reste un type de jeu classique, mais quitte à dépenser vos sous dans un "Trivial Pursuit Like", autant en prendre un qui soit sympa, écolo et made in France non? Bon, j'avoue que je serais quand même curieux de tester d'autres jeux de leur gamme, celui-ci ne semblant être qu'un produit d'appel déjà un peu ancien (on ne le trouve même pas sur leur site internet).
Zombie Dice, jeu édité par Steve Jackson Games, est le genre de petit jeu tout con, qui passe plutôt bien en fin de soirée quand tu commences à n'être plus très frais : c'est pas trop 'tectuel.
►Cékoidon ?
C'est bête comme chou, comme son nom l'indique "Zombie Dice" : c'est un jeu de dés. Une sorte de 4 21 évolué quoi. Sauf qu'au lieu d'avoir des numéros sur les dés, vous avez des petits dessins, ce qui est bien sympa en fin de soirée de réveillon, lorsque le digicode est votre ami...
Et comme son nom l'indique, "Zombie Dice" c'est un jeu de zombies. Mais même si vous êtes allergiques à cette mode envahissante des morts-vivants mangeurs de cerveaux, ça devrait bien se passer quand même.
►Komancétikonjou ?
C'est simple : vous êtes censé incarner un zombie, et comme tout zombie qui se respecte, vous êtes assez basique, et il vous faut donc trouver à vous nourrir, en l’occurrence de cerveaux.
"–Ceeeerveauuuuuuu..." |
Chaque dé comporte donc des faces "cerveau", des faces "tir de shotgun" et des faces "traces de fuyards", en sachant qu'il y a trois couleurs de dé (vert, jaune et rouge), et que les jaunes et les rouges comportent plus de risque de se prendre un tir de shotgun.
Ceci étant posé, le principe est simple : à son tour de jeu, chaque joueur prélève à l'aveugle trois dés dans la boiboite et les lance. Puis, il compte les cerveaux et les tirs de fusils à pompe : le but est de cumuler 13 cerveaux au total, sur ce tour ou sur plusieurs tours, sachant que si le zombie se prend trois tirs de fusils dans un même tour, il ne conserve pas ses cerveaux, et que le joueur peut passer son tour (et donc conserver son nombre de cerveaux acquis pour le tour suivant) à tout moment. Un dé donnant une empreinte de fuyard devra se relancer au lancer suivant en complétant à 3 dés (toujours en prélevant à l'aveugle) tant que le joueur n'abandonne pas ou ne s'est pas pris trois tirs. Bien sûr, plus vous parvenez à collecter de cerveaux à chaque tour, le plus vous vous rapprochez de la victoire (13 cerveaux) : il faut donc louvoyer entre prise de risque inconsidérée et prudence excessive.
On le voit, c'est très simple, la seule subtilité pouvant consister à tabler sur ses chances selon la couleur des dés déjà tirés.
►Bonmécétimaran ?
Bon, soyons honnêtes, c'est pas le jeu du siècle, mais ça permet de cuver sa Clairette de Die tranquille, même si les bulles montent au cerveau. Ceeeeerveauuuuu...
À la marge, si le thème "zombie" vous rebute, vous pouvez considérer que vous jouez, par exemple, un ancien directeur du FMI, dont le but est de collecter non pas des cerveaux mais des pu... enfin, des périp... hum... disons des belles de jour, tout en évitant les juges au lieu des tirs de fusil. Et vous appelez ça "Zobie Dice".
Dodo le saumâtre Like this. |
Les plus
- On peut difficilement faire plus simple en matière de règles... faut juste savoir compter. Et encore, jusqu'à treize ça suffit. Même Nabilla comprendrait.
- Ça cause de zombie
- C'est sympa pour finir la soirée, mais vous ne passerez pas des heures dessus non plus...
- Ça cause de zombie
Bilan
Un petit jeu qui reste fun : à sortir du tiroir quand tout le monde commence à comater et hésiter entre se barrer et faire un Uno.
Petits meurtres et faits divers
Jeu édité par Asmodée®. Bon, là je triche un peu : on n'y a pas joué au nouvel an mais un peu plus tôt dans le mois. Mais bon hein, c'est l'occasion d'en parler...
►Cékoidon ?
"Petits meurtres et faits divers", clairement, c'est un jeu de tchatche. Faut causer. Plein. Vite. Et avoir l'esprit vif. Ça peut donc se jouer avec un coup dans le nez, mais ça risque d'être un peu décousu. Noter que du coup, ça peut être assez fun hein... Comptez quatre joueurs minimum, et jusqu'à huit maximum. Le principe du jeu est une sorte de mélange issu de l'imagination dérangée de quelque savant fou entre Cluedo et Tabou : un joueur "inspecteur" doit identifier un joueur "coupable" parmi des suspects, sur la base de mots prononcés ou non.
►Hein?
Je m'explique : chaque joueur dispose d'un "agenda" dont chaque page correspond à une date, et à une affaire donnée avec des suspects. Il y a 6 agenda de suspects, dont un "coupable". Leur couverture est identique, il faut lire le contenu pour le savoir. A cela s'ajoute un agenda d'inspecteur, et (en option) un procureur. Chaque "affaire" est en fait un synopsis très simple (ex : on a tué le chat de la mère Michel, qui a fait le coup parmi le père Lustucru, Alf l'extraterrestre et Emile-le-tueur membre du CCC le Comité Contre les Chats).
"–Moi? Coupable? Je ne vois vraiment pas ce qui vous fait dire ça inspecteur..." |
L'affaire et l'identité des personnages sont assez secondaires en fait : c'est juste là pour donner un contexte. L'inspecteur va devoir interroger chaque suspect en un temps limité (sablier). Chaque suspect va devoir, pendant son interrogatoire, placer certains mots notés sur son agenda. Tous les innocents ont les mêmes mots, le coupable a des mots différents. Attention hein : ça ne sont généralement pas des mots basiques... dans notre exemple, les mots seraient du style : toxoplasmose, vétérinaire, taxidermiste...
"–Comment ça 'le coquelicot était une plante messicole' ? Vous n'essayeriez pas de placer des mots à la con là?" |
Évidemment, l'inspecteur ne connaît pas les mots : il faut donc qu'il tente de repérer les redondances dans les interrogatoires pour identifier le coupable par élimination. Sauf que... à la fin du tour, chaque joueur vote : il indique s'il pense que l'inspecteur va trouver le coupable ou non. Du coup, les innocents peuvent avoir intérêt à ce que l'inspecteur se plante afin de gagner des points (le décompte se fait entre autres sur la base d'un vote correct ou non), et donc à essayer de l'embrouiller en plaçant aléatoirement des mots à la con, ou en repérant et en plaçant les mots du coupable...
Le procureur est quant à lui une sorte d'arbitre : il dispose des différents mots à placer, et détermine s'ils l'ont été correctement ou non.
Une fois qu'une affaire a été résolu, on remélange les agenda (inspecteur et procureur inclus) et on recommence sur une autre affaire, et ainsi de suite jusqu'à ce que tous les joueurs aient été l'inspecteur une fois. Puis on compte les points.
►Bonmécétimaran ?
Je dirais que ça dépend avec qui vous jouez : si vous lancez le truc avec tata Cunégonde, ancienne carmélite de 92 piges, et le cousin Jean-Kévin, 13 ans et le vocabulaire d'une star de téléréalité, il y a des chances que ça tourne court. Par contre, avec deux-trois personnes ayant un minimum de bagou, on peut vite partir dans des délires assez géniaux (y a deux-trois potes blogueurs avec qui j'aimerai bien tester par exemple...).
Précision : toutes les "affaires" et tous les "suspects" sont un peu... disons issus d'un brainstorming des auteurs du jeu au cours duquel j'imagine que la schnouffe circulait par brouettes entières. Attendez-vous à pas mal de clins d’œil, et autres références à des films, livres ou séries connues.
Les plus
- Un jeu original, et plutôt délirant
- C'est aussi marrant d'y jouer que de regarder les autres faire leur show
- C'est un jeu qui met de l'ambiance
- C'est l'occasion de placer des mots que vous n'utilisez jamais
- Si vous comptez vous débarrasser de quelqu'un, c'est un bon moyen de préparer votre interrogatoire, et d'embrouiller les flics avec des mots de plus de 3 syllabes.
- On ne peut pas jouer à moins de quatre
- Impossible à jouer avec des taiseux
- A huit, le rôle du procureur est juste chiant
- Ne JAMAIS jouer avec un politicien (ou un avocat, c'est pareil) : ils sont imbattables à ce jeu, car ils peuvent placer n'importe quel mot dans n'importe quelle phrase furtivement et sans que ça paraisse incongru, alors que pourtant leur phrase ne veut rigoureusement rien dire. Écoutez un discours à l'Assemblée pour vous en convaincre.
Bilan
Un de mes jeux préféré (mais j'ai parfois du mal à trouver des acolytes pour y jouer). Par certains côtés, ce jeu se situe à la frontière entre jeu de société classique et jeu de rôle. Du coup je le recommande chaudement si vous avez des amis jouasses autour de vous. Et sinon, comme la boiboite de jeu contient 8 bouquins, elle est assez compacte et un peu lourde, et peut donc constituer une arme improvisée de bon aloi contre divers pénibles (témoins de Jéhovah, contrôleur du fisc, Justin Bieber...).
Et sinon, bah...il vous reste toujours le Monopoly hein...
"–Et merde, encore l'hôtel de la Rue de la Paix..." |
Bien trouvé, le Zobie Dice.
RépondreSupprimerMerci, ça m'est venu comme ça, et j'en étais assez fière de celle-là ;)
SupprimerOooh! Merci pour "derechef" (j'ai appris un nouveau mot), merci pour Alf (nostalgie) et merci pour ce jeu "Petits meurtres..." qui m'a bien tapé dans l’œil.
RépondreSupprimerJe vois, tu aimes donc apprendre des mots par sérendipité ;)
SupprimerDe rien pour "petits meurtres...", je l'aime beaucoup celui-là ^^
Coucou,
RépondreSupprimerCela paraît évident que vous avez passé un superbe Nouvel An. C’est presque la même chose chez moi, sauf que les enfants préfèrent leur iPad. En effet, j’ai téléchargé une application pour enfant sur https://itunes.apple.com/fr/app/badabim-dessins-animes-coloriage/id896181207?mt=8 qui leur permet d’apprendre en s’amusant. Je me suis jointe à eux pour participer aux mini-jeux disponibles sur le ludiciel. J’avoue que ça fait du bien !
On en reste à l'analogique chez nous car je n'ai pas (et ils n'ont pas d'Ipad) ;)
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